L’emplacement de la ville
Akko est située dans la partie nord de la vallée côtière, également connue sous le nom de Vallée d’Akko. Elle est bordée par le Bustan HaGalil (« Verger de la Galilée ») au nord et s’étend jusqu’à la rivière Na’aman au sud.
Akko possède un magnifique bord de mer, qui est le point le plus au nord où on retrouve le sable fin et doux de l’estuaire du Nil.
Située sur une péninsule, la Vieille Ville d’Akko est l’une des rares villes des rives de la Méditerranée dont les murailles sont restées intactes, à l’exception de deux ouvertures qui permettent désormais l’accès aux véhicules à moteur. Ces ouvertures dans la muraille ont été créées par les Britanniques.
La Vieille Ville d’Akko est une ville aux multiples facettes et elle est construite par couches successives qui ont été presque parfaitement conservées. La ville a été fondée il y a environ 5 000 ans, période pendant laquelle de nombreux peuples se sont battus pour la conquérir.
Il est d’usage de diviser l’histoire d’Akko en 13 périodes principales, que l’on peut voir sur cette ligne chronologique.
Quatre religions ont élu domicile à Akko et y ont laissé leur empreinte : les synagogues juives, les élégantes églises des quartiers chrétiens, les mosquées monumentales des musulmans et le jardin de la tombe de Bahá’u’lláh, fondateur de la religion bahaïe et la Maison d’Abud.
Akko est connue pour son climat agréable pendant la majeure partie de l’année, et elle comprend un très beau bord de mer, une marina et un port de pêche. C’est une ville chargée d’histoire et chacune de ses ruelles est remplie des voix du passé. Elle est évocatrice d’une atmosphère de liberté et de romantisme.
Le Nom
L’origine de son nom est inconnue, mais on peut supposer qu’il n’est pas Sémitique. Les Égyptiens l’utilisaient déjà au deuxième millénaire avant notre ère, mais comme les hiéroglyphes n’avaient que deux consonnes, le nom était écrit CK et il n’y a aucun moyen de savoir comment il était prononcé (la dernière syllabe en particulier).
Dans les lettres d’El-Amarna, qui étaient écrites en Akkadien, la lettre H est utilisée pour signifier les lettres hébraïques gutturales alef-hey-chet-ayin ; par conséquent, le nom de la ville pouvait être écrit soit Haca, soit Aca. Si le nom n’avait pas été conservé, nous n’aurions pas pu l’associer clairement au nom apparaissant dans les hiéroglyphes.
L’orthographe AKK a été conservée dans la langue assyrienne.
Une ancienne légende hébraïque raconte que la mer Méditerranée a inondé le monde et que, lorsqu’elle a atteint le rivage d’Akko, elle s’est arrêtée net, comme l’indique le Livre de Job (38:11) : « Tu es venu jusqu’ici, mais tu n’es pas allé plus loin ». Dans la légende, les mots hébreux « Ad po » [jusqu’ici] deviennent « Ad ko » – d’où Akko [Akko].